Je suis né dans une province Coréenne, un tout petit village qui a été rasé par les immeubles depuis quelques années. Mon père s'est tué dans un coma éthylique peu avant ma naissance, en mai, sois sept mois avant que son enfant ne voit le jour. Tout ce que je sais de lui, c'est qu'il était alcoolique et qu'il passait son temps à rassurer ma mère en lui promettant qu'il allait rembourser toutes les dettes qui s'écroulaient sur leurs dos depuis tant d'années. Mais ça n'a jamais été le cas. Et pourtant, je n'arrive pas à le détester. J'ai volé des photos de lui à ma mère qui l'ignore encore et je les emporte toujours avec moi sans qu'elle ne s'en doute ne serait-ce qu'une seconde. Ce sont mes portes-bonheurs.

Et j'ai toujours vécu avec mes grands-parents. Après la mort de mon père, ma mère s'est reprise en mains et s'est consacrée à sa passion : l'écriture. Et elle avait tord de ne pas l'avoir fait avant. En deux ans, elle a réussit à se faire repérer par plusieurs éditions jusqu'à qu'une des plus célèbres maisons ne la contacte pour ses textes apocalyptiques, horrifiques et souvent des plus gores. Ce style d'écriture qui n'était pas vraiment commun a fait d'elle, seulement quelques mois après l'apparition de ses livres en vente une célèbre écrivaine qui est passée de pauvre paysanne à riche romancière.

Mais notre vie de famille n'a pas toujours été aussi belle. Derrière ce qu'on voyait, elle ne l'avait jamais vraiment été. Durant toute mon enfance, j'avais été diagnostiqué comme obèse et mon seul point de repère était mon grand-père qui avait toujours cru en moi. Mais ça n'a pas suffit. J'ai bien vite perdu mon innocence quand je suis entré au collège et que les regards de travers se sont formés. Rapidement, les élèves ne s'en tenaient plus à de simples regards mais à des gestes, des moqueries, des humiliations, sans que personne n'en sache : petit à petit, mon caractère s'est formé et je me suis laissé tomber dans une carapace dont je n'ose plus sortir. Mais ma mère n'a jamais vu ça, elle n'a jamais su ça, elle ne voyait que le bon partout et continuait de sourire bêtement alors que son fils souffrait d'un réel mal-être qu'il n'arrivait plus à supporter. C'est mon grand-père qui a du prendre les choses en mains et qui m'a aidé avec l'aide de médecin à pouvoir maigrir et à retrouver confiance en moi. Mais malgré les étapes cruciales que j'ai traversées pour en arriver là, mon passé reste ancré dans ma tête.

Aujourd'hui, je me suis repris en mains et j'arrive à passer au delà des critiques négatives et du regard des gens, sauf sur mon poids sur lequel j'en garde encore de très douloureux souvenirs. Comme quoi, seul quatre années peuvent changer un Homme.

Hello peuple Je m'appelle Maëva mais vous pouvez me trouver sur quelques forums sous le nom d'Anadéia. J'ai seize petites années et je passe en première ES, et wow, quel beau forum vous avez là Plus sérieusement je suis heureuse de trouver un forum qui débute, avec peu d'avatars BAEKHYUN DE LIBRE OH MON DIEU et avec un thème qui me plaît. J'étais agréablement surprise et je n'ai pas hésité une seconde à m'inscrire ! et au passage vos smileys sont juste géniaux