On a tous une histoire qui fait de nous qui nous sommes, un passé qui nous définit. Qu'il soit tragique ou heureux, chaque événement de notre vie est une brique de plus pour la construction de notre personne, une construction qui ne prend fin que lorsque la mort la détruit d'un simple coup de faucheuse, et tout à coup, tout ce que nous sommes part en fumée. Je dis cela, mais la mort n'est pas une entité toute de noir vêtue et armée d'une faucheuse aiguisée. Pour le mourant, c'est une sensation. C'est comme si l'on sentait notre esprit se vider. Tous les souvenirs qui défilent devant nos yeux sont les souvenirs qui nous quittent lentement pour s'évaporer dans la nature, on sent que l'on redevient peu à peu poussière, que notre âme s’affaiblit. Si je parle de la mort de façon si familière, c'est que je l'ai côtoyé. Ce jour a marqué ma vie, car c'est le jour où elle a failli m'échapper.

J'étais alors âgé de 16 ans, un certain 27 décembre. Avec un groupe d'ami, nous revenions d'un concert, la nuit était déjà tombée, et le plus âgé d'entre nous conduisait prudemment tout en participant aux conversations constituées de souvenirs du concert et d'éclats de rire. Ayant tendance à être malade en voiture, je m'étais placé devant, côté passager, et mes yeux rieurs fixaient par la fenêtre la neige qui tombait à petit flocon dans la pénombre de la nuit. "Mais qu'est ce qu'il fait celui là ?" Je me souviens avoir tourné la tête vers la route. Une forte lueur m'a aveuglé. "Putain de merde !" Un choc, puis plus rien. Lorsque j'ai repris conscience, nous n'étions plus sur la route, mais dans le bas côté. La neige avait cessé de tomber, pourtant, elle recouvrait encore d'une fine couche le capot de la voiture encastré dans un tronc d'arbre. Je relevais la tête du tableau de bord où elle était échouée. Un goût de sang se faisait sentir dans ma bouche, tous mes membres étaient endoloris, j'avais l'impression que je n'arriverai jamais à me redresser. Je parvins tout de même à relever mon regard vers le côté conducteur. Mon ami n'était plus là. Seuls ses pieds dépassaient du parebrise, et je devinais alors son sort : il avait traversé le parebrise.
Je ne me souviens pas être sorti de la voiture, sans doute ai-je une fois de plus perdu connaissance devant l'horreur de la scène, néanmoins, je me rappelle de chaque détail du moment où la mort elle-même m'a prit par la main ....
"Il s'enfonce !" Je ne pouvais plus respirer par moi-même. Quelque chose envoyait de l'air dans mes poumons contre mon gré. Ma gorge brûlait comme si une coulée de lave venait d'être avalée tandis que mon corps entier tremblé, mort de froid, la sensation étant semblable à un bain dans l'océan arctique. Je ne savais plus dire à quel endroit je souffrais le plus tant la douleur était intense de partout. J'étais paniqué. Toutes ces formes qui s'agitaient autour de moi m'effrayaient, les formules chimiques qu'elles criaient me paraissaient incompréhensible. Puis, tout à coup, une douleur indescriptible s'empara de mes veines. Mon coeur se crispait une dernière fois, j'écarquillais les yeux. Et là, tout se mit à défiler, y compris les souvenirs les plus lointains, chaque sourire, chaque visage qui comptait pour moi. Toute ma vie repassait devant mes yeux sans que je ne puisse rien faire. Et la seule pensée que j'eus fut la suivante "ne cessez jamais de sourire".

Rassurez vous, si je suis encore là pour conter cette histoire, c'est que je suis bel et bien vivant. Pour une raison qui m'échappe toujours, les médecins sont parvenus à me sauver. En revanche, ils n'ont rien pu faire pour mon ami, celui qui conduisait. C'est depuis ce jour que je me suis rendu compte que la vie était trop précieuse pour être gaspillé, et que le sourire de nos proches est la chose la plus importante, celle qui marque quelqu'un. Lorsque notre heure vient, ce n'est pas de la colère ou de la tristesse dont on se souvient, mais bel et bien de la joie et des rires.

En fait, vous me connaissez déjà ! Et oui, Bae Ha Neul, ça vous dit quelque chose ? Et bien voilà, Qiaocake est de retour Les mâles viriles me manquaient, alors j'ai décidé de faire ce sympathique DC

Tu fais officiellement partie de la familia !
Mais ne crois pas que tu n'as plus rien à faire, parce que du pain sur la planche, tu en as ! Fais-toi des keupins. Oh, aller, je suis sûre qu'ils vont t'adorer avec cette bouille ! Tu peux même leur envoyer des p'tits messages pour les inviter à ta crémaillère. Ah, et j'allais oublier, les demandes c'est ici.
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